Aaaah Rome… Son colisée, ses pâtes, ses petites rues pavées, ses pâtes, ses places majestueuses, ses pâtes, son forum romain, ses pâtes… Avec son charme inclassable, la Cité Eternelle figure dans le top de mes villes préférées. J’adore son empilement improbable de bâtiments, ses découvertes qui nous attendent à chaque coin de rue, son ambiance à la fois nonchalante et dynamique (… et ses pâtes aussi).
Embarquement immédiat (en vespa) pour l’Italie, pour un pêle-mêle de mes lieux préférés de Rome.
Disclaimer : cette liste totalement subjective ne sera absolument pas exhaustive, tellement il est difficile de résumer Rome en un seul article. Certains incontournables seront donc malheureusement laissés de côté, mais ce sera peut-être l’occasion de vous faire découvrir d’autres merveilles cachées de la ville.
La piazza navona et le pantheon
Notre visite commence par le « centre » de Rome, et si j’utilise des guillemets c’est parce que chacun a un peu sa définition de ce qui constitue le « centre » de Rome. Pour les férus d’Antiquité, ce sera le Forum Romain, pour les plus catholiques le Vatican et pour les fashionista ce sera la place d’Espagne. Je serai plus pragmatique, pour moi le centre de Rome c’est ce qui se trouve au milieu sur la carte. Car il faut bien commencer quelque part et ce quelque part, lors de ma première visite, a été la Piazza Navona.
Inutile de dire que lorsque l’on commence la visite par un endroit aussi magnifique que la Piazza Navona, on se demande bien ce qui va nous attendre comme merveille durant le reste du voyage. Cette place est l’une des plus belles de la ville, construite sur les restes d’un stade inauguré au 1er siècle par l’Empereur Dioclétien (d’où la forme ovale de la place). Aujourd’hui on y trouve des beaux bâtiments baroques, des musées et des restaurants et surtout deux magnifiques fontaines situées de part et d’autre de la place.


A deux pas de la Piazza Navona, se trouve le Panthéon, dont les premières pierres ont été posées il y a plus de deux mille ans. Un bâtiment d’un âge plus que respectable qu’il ne faut surtout pas manquer en cas de passage à Rome. Un bâtiment si impressionnant que j’en ai visiblement oublié de le prendre en photo. Mais voici, pour me faire pardonner, une photographie de la place :

LA PIAZZA VENEZIA ET LE MERCATO DI TRAIANO
La Piazza Venezia est célèbre pour son monument à Vittorio Emanuele II, premier roi de l’Italie réunifiée. Impressionnant monument blanc, avec ses vertigineux escaliers, que l’on aperçoit de plein d’endroits de Rome, surnommé « la machine à écrire » par les Romains.
Et pourtant, ce n’est pas mon monument préféré de la place. Car juste en face, plus discrets avec leurs briques rouge, se situent les marchés de Trajan, ruines de l’un des plus ancien centre commercial du monde. Pourtant loin d’être une accro au shopping dans l’âme, m’imaginer qu’il y a deux mille ans c’est ici que les romains de l’époque venaient faire leurs courses me laisse sans voix. Les lieux sont encore plus beaux de nuit avec leur léger éclairage, particulièrement l’été quand la vue s’accompagne des bruits et rires de la foule qui se balade sur la place. Un endroit idéal pour venir flâner le soir.


Le Colisée, Le Forum Romain et les Thermes de Caracalla
A première vue, on pourrait croire que se rendre au Forum romain et au Colisée est simple. Il suffit de prendre le métro, descendre à la station « Colosseo », acheter un billet et c’est parti. Mais ça, c’est quand on est en plein hiver, qu’il pleut, qu’il est huit heures du matin et que l’on a de la chance. A toute autre moment, c’est l’attente assurée (cette visite nécessite donc un soupçon d’organisation pour ne pas repartir désemparé au vu de la foule de visiteurs qui fait la queue).

Une fois à l’intérieur du Forum, on circule entre les colonnes, découvrant les ruines de tous ces immenses temples, avec quelques herbes folles qui poussent ci et là…Avec un petit effort d’imagination, on se représente sans mal la Rome d’antan (si en plus on a attendu deux heures en plein soleil avant d’entrer, l’insolation aide pour l’effort d’imagination). Si nos jambes nous le permettent, on peut même monter sur le Palatin, l’une des sept collines de Rome où les empereurs se faisaient construire des palais plus beaux les uns que les autres (à titre personnel, la montée a été facile, en revanche la descente a été plus compliquée car nous avons mis plus d’une heure à trouver la sortie de ce labyrinthe de briques).


En face du Palatin, il ne reste malheureusement plus grand chose du cirque Maxime, ce qui visiblement en fait une excellente salle de spectacle si l’on en croit le nombre de concerts qui y sont organisés.

En revanche, les termes de Caracalla, situées non loin de là, restent bien conservées. Moins fréquentées que le Forum, elles nous permettent plus facilement de nous immerger dans ce que devait être le quotidien d’un romain de l’Antiquité (enfin… le quotidien d’un romain fortuné, car les thermes de Caracalla étaient visiblement de loin les plus luxueuses de la ville, pas sûr que le plébéien moyen ait eu beaucoup d’occasion de s’y rendre). Toujours est-il que vu la taille colossale des ruines, les thermes devaient être sérieusement impressionnantes à leur âge d’or.

Et si l’envie de faire un tour dans la Rome Antique vous démange, on n’a toujours pas trouvé mieux qu’une bonne vieille relecture d’Astérix Gladiateur pour découvrir la Cité Eternelle comme si on y était !
La Via Appia ANTICA
Légèrement en dehors de la ville, sous les pins parasols, se cache la Via Appia, ancienne voie romaine de plusieurs siècles d’âge, restée miraculeusement préservée qui reliait autrefois Rome à Capoue. La Via Appia n’est pas des plus faciles d’accès. Pour ne rien cacher, pour nous y rendre, nous avons pris un bus qui nous a laissé au milieu de nulle part au bord d’une départementale, ce qui nous a conduit à traverser un champ avec un troupeau de chèvres avant de déboucher sur la Via Appia par un petit chemin. Le retour n’a pas non plus été de tout repos, car nous avons dû longer une route sans guère d’espace, frôlés toutes les minutes par des chauffeurs à la conduite plus que sportive.
Mais une fois trouvée, parcourir la voie Appia est une expérience magique. Par chance, nous étions quasiment seuls (possible explication : il faisait plus de trente degrés ce jour là – clairement pas le temps idéal pour ce type de visite en plein soleil), avec le bruit des cigales et les vieilles pierres rien que pour nous. Par moments, nous croisons certains ruines mieux conservées que d’autres, où l’on devine d’anciennes fontaines, et où l’on aperçoit la trace d’anciennes statues.



Le teatro marcello et la fontaine des TORTUES
Le Teatro Marcello est l’un de mes monuments préférés de Rome, celui qui représente à mes yeux le mieux cet enchevêtrement de constructions d’époques différentes. Transformé tour à tour en forteresse durant le Moyen-Age, puis en palais, on devine encore la forme de l’ancien théâtre. Le tout est rendu encore plus dépaysant par les ruines du temple d’Apollon juste en face (très impressionnantes vues d’en bas).


A quelques pas, une fois traversée la rue Via del Portico d’Ottavia, et ses nombreux restaurants (où l’on peut manger d’excellents artichauts – l’une des spécialités de Rome!), on arrive, par une rue dérobée vers la place de la fontaine des tortues (Fontana delle tartarughe), petite place charmante qui figure également au titre de mes préférées. Pas d’impressionnants monuments ici, mais juste une petite place pavée aux couleurs chaleureuses où il fait bon se poser un peu.

LA ISOLA TIBERINA
Au milieu du Tibre, quelque part entre le Trastevere et le quartier du Ghetto se dresse la silhouette de la minuscule île Tibérine. Si minuscule, qu’elle n’est constituée à proprement parler que d’une rue. Le lieu est petit mais pourtant extrêmement charmant. D’après la légende, l’île Tibérine n’aurait pourtant pas toujours été un endroit fréquentable. Elle serait née lorsque les romains jetèrent le corps de l’empereur Tarquin le Superbe (qui n’avait de superbe que le nom, si l’on en croit les sombres histoires qui circulent sur lui). La boue s’accumula autour de son cadavre jusqu’à former l’île Tibérine. Un endroit que l’on évitait donc de très loin à l’époque.

Le QUARTIER DU TrasteverE
Vous visualisez ces vieux films italiens des années cinquante où les personnages flanent dans Rome, savourant la Dolce Vita en Vespa, sur fond de petites rues ensoleillées où le linge pend aux fenêtres, le lierre pend aux murs et les chats arpentent les rues ? Si cette ambiance vous tente, c’est vers le Trastevere qu’il faut vous rendre.


Si la vie bat son plein sur la Piazza di Sant’Egidio et dans les nombreuses tavernes du quartier, c’est le calme qui règne vers l’église Sainte-Cécile-du-Trastevere, parfois interrompu par des discussions enflammées qui s’échappent des cafés alentours.




la place saint pierre (DE NUIT), les musees du vatican ET LE QUARTIER DE PRATI
Dans les quelques lignes qui suivent, je m’apprête à vous révéler le secret le mieux gardé de Rome.
Mais pas tout de suite. D’abord, nous partons visiter la place Saint Pierre. Dominée par la Basilique du même nom, cette place est l’une des plus grandes du monde. En journée, la foule fait la queue pour visiter les musées du Vatican et la Basilique. Mais le soir, le lieu se vide (étonnement) de ses touristes, et l’on peut admirer tranquillement les lumières du coucher du soleil.


Derrière les murs du Vatican se trouve l’un des musées les plus importants du monde, qui récèle, entre autre, la fameuse Chapelle Sixtine (où malheureusement les photos sont interdites).

Ah, et ce fameux secret ? A deux pas du Vatican, Via Andrea Doria, se situe le meilleur glacier de Rome (et donc du monde, soyons honnêtes) : Manny’s Gelateria Artigianale. Ne cherchez pas plus loin.
Et puisque vous êtes dans le coin, restez donc faire un tour dans le quartier de Prati. Quartier plutôt chic, mais vivant, Prati dégage beaucoup de charme, entre grandes places (Piazza del Risorgimento et piazza Cavour) et boulevards animés (vers la Via Leone IV et la Via Andre Doria).
Lors de notre séjour, nous étions restés au Hearth Hotel, une bonne occasion pour visiter le quartier (et les musées du Vatican situés à deux pas de l’hôtel).
La Villa Borghese, LA PIAZZA DEL POPOLO, LE MUSEE ETRUSQUE ET LA FONTAINE DES GRENOUILLES
J’avais beaucoup entendu parler de la Villa Borghese avant de mettre les pieds à Rome. Et, toujours avant de mettre les pieds à Rome, j’avais toujours cru qu’il s’agissait…d’une villa (en même temps, je fais partie de ces gens qui ont mis des années à comprendre le logo Carrefour). La Villa Borghese est donc en réalité un parc fait de petites allées, de pelouses, de musées, d’un lac et de pavillons divers et variés. Un endroit très agréable pour faire une petite pause après toutes ces visites. Située légèrement en hauteur sur une colline, elle offre aussi de très belles vues sur la ville.

Les environs de la Villa Borghese ne sont pas en reste. Difficile de ne pas passer par la monumentale Piazza del Popolo lorsque l’on est dans le coin. Contrairement à ce que son nom laisse penser, la Piazza del Popolo (qui signifie littéralement « place du peuple ») tire en réalité son nom du peuplier, arbre que l’on croise beaucoup en Italie. Bon, certes aujourd’hui, on croise plus de scooters et d’artistes de rue que d’arbres sur la Piazza del Popolo, mais pour autant elle mérite une visite pour sa taille impressionnante.

Non loin de là, le musée étrusque vaut également le détour, pour son magnifique bâtiment (dont les plafonds de la cour sont peins) et son beau jardin. Sa collection d’œuvres étrusques sort également du lot et donne l’occasion de découvrir un pan de l’histoire de Rome souvent méconnue.

Et pour finir cette balade autour de la Villa Borghese, légèrement au nord-est du parc, la place de la fontaine des grenouilles (Piazza Mincio de son vrai nom) est entourée de magnifiques immeubles Art Déco. A noter qu’en faisant le trajet à pied entre la Villa Borghese et la place de la fontaine des grenouilles, on traverse de magnifiques avenues (avec beaucoup d’ambassades) avant d’arriver au quartier de Coppedè, nom de cet ilôt architectural Art Déco.



Le Parc olympique
Il y a quelques années de cela, j’ai décidé de me mettre à la course à pied. Un sport que j’affectionne particulièrement car il permet de découvrir de nouveaux endroits, portés par mes baskets, avec la sensation que je peux aller où je veux. Décidant de mêler l’utile à l’agréable, nous avons donc décidé, à Rome, de nous laisser porter par une balade sportive vers des quartiers que nous n’avions pas encore vu.
Depuis le quartier de Prati, nous avons donc longé le Tibre jusqu’au parc olympique et le Foro Italico un grand centre sportif situé au nord de Rome. Si la construction de ce centre a débuté dans les années 20, il a été définitivement achevé dans les années 1960 pour accueillir les Jeux Olympiques de Rome. Aujourd’hui encore, on peut y faire des tours de stade, pour une sortie sportive qui sort de l’ordinaire.
Et tout le reste…
Comme prévu, le choix était vraiment trop difficile. Il y a juste beaucoup trop à dire sur Rome en un seul article. Pour finir, voici donc un petit aperçu en vrac de toutes ces choses donc je n’ai pas encore parlé, pour une prochaine fois peut-être..










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